L’homme idéal existe. Il est Québécois / Diane DUCRET
Le 10
Décembre
2015
par Lucie
Elle vit à Paris, traverse une sorte de no man’s land amoureux, il est Québécois, beau et sexy. Ils vont se rencontrer à Paris. Le temps d’un repas au restaurant et le voilà reparti vers son froid pays. Elle a à peine le temps de pleurer sur une si belle et si prometteuse rencontre mais déjà inscrite dans le passé, qu’elle reçoit un billet d’avion et une invitation à rejoindre son «chum».
Et la voilà partie, pleine d’entrain et d’espoir vers une cabane en bois perdue dans la neige (autant dire un milieu hostile), vers un homme qu’elle ne connait pas, qui parle un langage qu’elle ne comprend pas vraiment (ce qui prête à des quiproquos ravageurs), vers des températures qui l’obligent à des tenues aussi sexy que celles du bonhomme Michelin bref, vers une culture aux antipodes de la sienne, trentenaire célibataire et féministe endurcie.
Je ne vais pas y aller par quatre chemins, j’ai lu ce roman avec beaucoup de plaisir. Avec quelques réticences au début parce que j’ai eu peur d’une ribambelle de clichés toujours caricaturaux sur les québécois ainsi qu’a un champ lexical pioché sans vergogne dans la parlure québécoise. Je dois dire que c’est un peu ça mais l’auteure m’a eu très vite à l’usure et j’ai beaucoup aimé sa plume joyeuse et crash.
Car, si effectivement nos « différences » sont largement traitées, Diane Ducret aborde aussi et surtout les éternels questionnements féminins, elle dit tout haut ce que beaucoup de femmes bougonnent dans leur coin, elle le dit sans détour, avec un humour féroce et beaucoup de clairvoyance et d’autodérision.
Ça se lit vite, c’est drôle et pas idiot du tout.
« C’est bien connu, le poil indélicat reste la meilleure ceinture de chasteté qui soit pour celle qui ne veut pas aller trop vite, le dernier garde-fou quand l’alcool, le romantisme, le manque et toutes les hormones de son corps, s’emballent pour la pousser au vice »
Et la voilà partie, pleine d’entrain et d’espoir vers une cabane en bois perdue dans la neige (autant dire un milieu hostile), vers un homme qu’elle ne connait pas, qui parle un langage qu’elle ne comprend pas vraiment (ce qui prête à des quiproquos ravageurs), vers des températures qui l’obligent à des tenues aussi sexy que celles du bonhomme Michelin bref, vers une culture aux antipodes de la sienne, trentenaire célibataire et féministe endurcie.
Je ne vais pas y aller par quatre chemins, j’ai lu ce roman avec beaucoup de plaisir. Avec quelques réticences au début parce que j’ai eu peur d’une ribambelle de clichés toujours caricaturaux sur les québécois ainsi qu’a un champ lexical pioché sans vergogne dans la parlure québécoise. Je dois dire que c’est un peu ça mais l’auteure m’a eu très vite à l’usure et j’ai beaucoup aimé sa plume joyeuse et crash.
Car, si effectivement nos « différences » sont largement traitées, Diane Ducret aborde aussi et surtout les éternels questionnements féminins, elle dit tout haut ce que beaucoup de femmes bougonnent dans leur coin, elle le dit sans détour, avec un humour féroce et beaucoup de clairvoyance et d’autodérision.
Ça se lit vite, c’est drôle et pas idiot du tout.
« C’est bien connu, le poil indélicat reste la meilleure ceinture de chasteté qui soit pour celle qui ne veut pas aller trop vite, le dernier garde-fou quand l’alcool, le romantisme, le manque et toutes les hormones de son corps, s’emballent pour la pousser au vice »