Le bigorneau fait la roue / Hervé Pouzoullic
Le 26
Octobre
2016
par Lucie
Marc vient de finir Sciences-Po, un peu laborieusement. Bien que très cultivé, il est surtout rêveur et a tendance à se laisser porter par les événements. Son problème du moment : trouver le grand amour. Ne s’auto-situant pas dans la catégorie des grands séducteurs, mais non dénué de qualités diverses, Marc s’étonne de ne pas réussir à garder ses conquêtes plus de trois jours. Et ça le chagrine !
Un peu désœuvré il partage sa vie entre ses potes, François et Bruno, qui l’aident comme ils peuvent et le secouent à leur manière, et sa famille bretonne chez qui il part se ressourcer le plus souvent possible. C’est d’ailleurs là-bas, auprès de ses parents et surtout de sa grand-mère adorée, qu’il va peut-être entrevoir la solution : pour qu'un couple dure, le secret est l'incompréhension mutuelle !
Il rentre à Paris plein d’espoir : pour trouver l’amour, le vrai, il faut s’aimer dans une autre langue. Car hormis la découverte d’une nouvelle culture, les avantages sont nombreux : si l’autre vous insulte dans sa langue maternelle, il y a des chances pour que vous n’y compreniez rien et si votre comportement étrange révèle un individu rustre voire crétin, il est facile de se réfugier derrière l’excuse de la différence culturelle. Surtout, vous ne comprenez pas pourquoi l’autre vous quitte (ni pourquoi il reste d’ailleurs) !
C’est donc heureux et le cœur gonflé d’espoir que Marc se lance dans l’international : L’Italie, les Etats-Unis puis la Russie… Sous l’œil désespéré de sa maman et celui goguenard de ses copains, Marc oscille entre moments d’extase et râteaux mémorables.
Hervé Pouzoullic nous offre ici une sorte de journal de bord du jeune homme amoureux. Son récit fait souvent référence aux auteurs classiques, au théâtre et au cinéma. C’est drôle, très drôle. Les dialogues sont subtils, intelligents et rafraichissants, le rythme est trépidant et les péripéties cocasses. Monsieur Pouzoullic sait sans doute de quoi il parle et il le partage bien volontiers. De quoi passer un excellent moment de lecture.
« Les femmes nous quittent quand elles nous comprennent ! L’incompréhension est le moteur du couple et de l’amour. Oscar Wilde l’avait identifié : « les femmes sont faites pour être aimées, non pour être comprises ». Cela fonctionne dans les deux sens. Quand on se comprend, on comprend qu’il est temps de changer de partenaire ».
« - je vous promets que vous n’oublierez jamais cette soirée passée avec moi…
Tel les trois Bouddhas de Bâmiyân détruits à la dynamite par les talibans, mon cœur explosa sous cette version sismique d’une promesse d’amour universel »
Un peu désœuvré il partage sa vie entre ses potes, François et Bruno, qui l’aident comme ils peuvent et le secouent à leur manière, et sa famille bretonne chez qui il part se ressourcer le plus souvent possible. C’est d’ailleurs là-bas, auprès de ses parents et surtout de sa grand-mère adorée, qu’il va peut-être entrevoir la solution : pour qu'un couple dure, le secret est l'incompréhension mutuelle !
Il rentre à Paris plein d’espoir : pour trouver l’amour, le vrai, il faut s’aimer dans une autre langue. Car hormis la découverte d’une nouvelle culture, les avantages sont nombreux : si l’autre vous insulte dans sa langue maternelle, il y a des chances pour que vous n’y compreniez rien et si votre comportement étrange révèle un individu rustre voire crétin, il est facile de se réfugier derrière l’excuse de la différence culturelle. Surtout, vous ne comprenez pas pourquoi l’autre vous quitte (ni pourquoi il reste d’ailleurs) !
C’est donc heureux et le cœur gonflé d’espoir que Marc se lance dans l’international : L’Italie, les Etats-Unis puis la Russie… Sous l’œil désespéré de sa maman et celui goguenard de ses copains, Marc oscille entre moments d’extase et râteaux mémorables.
Hervé Pouzoullic nous offre ici une sorte de journal de bord du jeune homme amoureux. Son récit fait souvent référence aux auteurs classiques, au théâtre et au cinéma. C’est drôle, très drôle. Les dialogues sont subtils, intelligents et rafraichissants, le rythme est trépidant et les péripéties cocasses. Monsieur Pouzoullic sait sans doute de quoi il parle et il le partage bien volontiers. De quoi passer un excellent moment de lecture.
« Les femmes nous quittent quand elles nous comprennent ! L’incompréhension est le moteur du couple et de l’amour. Oscar Wilde l’avait identifié : « les femmes sont faites pour être aimées, non pour être comprises ». Cela fonctionne dans les deux sens. Quand on se comprend, on comprend qu’il est temps de changer de partenaire ».
« - je vous promets que vous n’oublierez jamais cette soirée passée avec moi…
Tel les trois Bouddhas de Bâmiyân détruits à la dynamite par les talibans, mon cœur explosa sous cette version sismique d’une promesse d’amour universel »