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Desherbage de printemps
Du 29/03/2016 au 02/04/2016
Le 10
Mars
2016
par Isabelle
Désherbage de printemps à la médiathèque
Du mardi 29 mars au samedi 2 avril 2016
Tout à 1 euro !
Bientôt 15 ans que la médiathèque de Rochechouart est née. Ça ne vous a sans doute pas échappé, mais autour d'elle, il y a des murs. Solides en plus. Pousser des murs, ce n'est pas une mince affaire : ça, fait plein de saletés, il faut fermer ou déménager le temps des travaux et ça coûte un bras. De quoi torpiller une mandature.
A l'intérieur de la médiathèque, il y a des livres, des CD, des DVD (et des tas d'autres trucs plus ou moins vivants). On appelle ça « une offre culturelle ». Cette petite chose doit être constamment actualisée et pour ce faire nous disposons d'un budget annuel qui nous permet d'acheter des nouveautés dans tous les domaines. Sans quoi, tout deviendrait moche, obsolète, inintéressant, les lecteurs iraient voir ailleurs, les souris arriveraient, la bibliothécaire s'étiolerait, ce serait terrible-terrible.
Et nous voici face à un problème mathématique : des murs solides qui ne bougent pas + des achats réguliers de documents = si on ne fait rien, bim, ça déborde !
La bibliothécaire, telle la jardinière se doit d'agir : elle va désherber. Oui, oui, parfaitement ! Délicatement, elle va retirer les mauvaises herbes. Un peu tous les ans, grâce aux statistiques de prêt, elle dresse la liste des livres qui ne sont plus empruntés, des livres abîmés, sales ou obsolètes, et elle trie. Mais au bout d'un moment, le petit désherbage de printemps ne suffit plus, il faut se relever les manches et passer au niveau supérieur : genre gros désherbant (mais nous, on ne pollue pas).
Au bout de 15 ans, je vous jure, c'est plus que nécessaire. Alors après les formalités d'usage, les formulaires à remplir, les listes à établir, les autorisations à demander, on a le droit de se débarrasser des livres.
Et c'est là qu'on peut entendre : « mais enfin, un livre, ça ne se jette pas !!!! » Et bien si. Tant qu'on ne les mange pas, il faut bien trouver une solution. Les donner ? Impensable puisqu'ils sont vieux, abîmés et périmés (l'Afrique ou les associations caritatives, oubliez tout de suite). Et puis, jeter un livre n'est plus un sacrilège à une époque ou la production éditoriale est pléthorique et surtout, on jette un objet, pas son contenu qui se retrouvera, si c'est nécessaire, dans un autre ouvrage, actualisé, plus beau, plus propre. (Je vous jure que les livres de Maupassant ou de Simenon ne sont pas d'époque !). Toutes les bibliothèques se plient régulièrement au jeu du désherbage, c'est normal, même si ce n'est pas évident à faire comprendre.
Alors, nous nous y sommes mis.
Dans un premier temps, on a retiré les vraiment trop abîmés, hop, destruction. On a mis les autres de côté, on les a listés, on a fait toute la paperasserie qu'il fallait afin de pouvoir les mettre en vente puisque la loi, bien sûr, nous y autorise. Le but : vous les proposer avant destruction définitive. Le prix est très symbolique (1 euro !) mais le montant de cette braderie sera aussitôt reversé à la médiathèque afin que nous puissions acheter des livres neufs, beaux et que vous aimez.
Rien que pour vous, pour les nostalgiques et les autres.
Du mardi 29 mars au samedi 2 avril 2016
Tout à 1 euro !
Bientôt 15 ans que la médiathèque de Rochechouart est née. Ça ne vous a sans doute pas échappé, mais autour d'elle, il y a des murs. Solides en plus. Pousser des murs, ce n'est pas une mince affaire : ça, fait plein de saletés, il faut fermer ou déménager le temps des travaux et ça coûte un bras. De quoi torpiller une mandature.
A l'intérieur de la médiathèque, il y a des livres, des CD, des DVD (et des tas d'autres trucs plus ou moins vivants). On appelle ça « une offre culturelle ». Cette petite chose doit être constamment actualisée et pour ce faire nous disposons d'un budget annuel qui nous permet d'acheter des nouveautés dans tous les domaines. Sans quoi, tout deviendrait moche, obsolète, inintéressant, les lecteurs iraient voir ailleurs, les souris arriveraient, la bibliothécaire s'étiolerait, ce serait terrible-terrible.
Et nous voici face à un problème mathématique : des murs solides qui ne bougent pas + des achats réguliers de documents = si on ne fait rien, bim, ça déborde !
La bibliothécaire, telle la jardinière se doit d'agir : elle va désherber. Oui, oui, parfaitement ! Délicatement, elle va retirer les mauvaises herbes. Un peu tous les ans, grâce aux statistiques de prêt, elle dresse la liste des livres qui ne sont plus empruntés, des livres abîmés, sales ou obsolètes, et elle trie. Mais au bout d'un moment, le petit désherbage de printemps ne suffit plus, il faut se relever les manches et passer au niveau supérieur : genre gros désherbant (mais nous, on ne pollue pas).
Au bout de 15 ans, je vous jure, c'est plus que nécessaire. Alors après les formalités d'usage, les formulaires à remplir, les listes à établir, les autorisations à demander, on a le droit de se débarrasser des livres.
Et c'est là qu'on peut entendre : « mais enfin, un livre, ça ne se jette pas !!!! » Et bien si. Tant qu'on ne les mange pas, il faut bien trouver une solution. Les donner ? Impensable puisqu'ils sont vieux, abîmés et périmés (l'Afrique ou les associations caritatives, oubliez tout de suite). Et puis, jeter un livre n'est plus un sacrilège à une époque ou la production éditoriale est pléthorique et surtout, on jette un objet, pas son contenu qui se retrouvera, si c'est nécessaire, dans un autre ouvrage, actualisé, plus beau, plus propre. (Je vous jure que les livres de Maupassant ou de Simenon ne sont pas d'époque !). Toutes les bibliothèques se plient régulièrement au jeu du désherbage, c'est normal, même si ce n'est pas évident à faire comprendre.
Alors, nous nous y sommes mis.
Dans un premier temps, on a retiré les vraiment trop abîmés, hop, destruction. On a mis les autres de côté, on les a listés, on a fait toute la paperasserie qu'il fallait afin de pouvoir les mettre en vente puisque la loi, bien sûr, nous y autorise. Le but : vous les proposer avant destruction définitive. Le prix est très symbolique (1 euro !) mais le montant de cette braderie sera aussitôt reversé à la médiathèque afin que nous puissions acheter des livres neufs, beaux et que vous aimez.
Rien que pour vous, pour les nostalgiques et les autres.