Dernier arrêt avant l'automne / René Frégni

Le 27
Novembre
2019
par Isabelle
Un écrivain en panne décriture accepte dassurer, contre un petit salaire, la garde dun monastère abandonné près de Manosque. Il y passe un début dété de solitude, de balades et de travaux de débroussaillage.
Un couple de copains un peu plus bas dans la vallée, un maçon qui vient de temps en temps réparer un mur et Solex, un chaton recueilli sont ses seules compagnies.
Sil narrive toujours pas à écrire le moindre mot, lhomme est serein et apprécie sa vie de bonheurs simples. Tout va donc pour le mieux jusquà ce quil déterre une jambe humaine fraichement inhumée. Panique Dautant que sa découverte à loutrecuidance davoir disparu à larrivée des gendarmes.
Lauteur se sert de cet évènement pour nous plonger dans une intrigue cocasse à la limite de lhorreur mais entourée dune ambiance propice à la méditation et à la contemplation.
Le mélange des genres est assez réussi, comme lorsque vous dégustez une glace 2 boules : chocolat noir et citron vert. Vous voyez ?
Lécriture est délicate et soyeuse, les paysages de cet arrière-pays provençal sont magistralement décrits et lincroyable relation entre cet homme et son chaton un peu collant raviront tous les amoureux des chats.
Cest dans cette atmosphère agréable que René Frégni vous emporte, lair de rien, vers un dénouement plutôt surprenant.
Une belle écriture, une histoire originale lisez ! Il ny a pas de mal à se faire du bien !
« Dans la belle lumière de l'après-midi, sur la colline, j'oubliais ma nuit de cauchemar. Les olives rebondissaient dans mon panier. Je ne pensais qu'au rameau suivant, dressé au-dessus de ma tête. Une buse affolée chavirait dans le ciel bleu, poursuivies par deux pies acariâtres, propriétaires de tout. »
« - ( ) Ma maison, cest mon cahier. Ma famille, les mots que ma laissés ma mère. Quelquun a dit : «Je suis partout chez moi, comme les rois et les voleurs ». Jouvre mon cahier, je suis roi et je suis voleur !
- Qui a dit ça ?
- Quelquun qui avait un cahier. »
Un couple de copains un peu plus bas dans la vallée, un maçon qui vient de temps en temps réparer un mur et Solex, un chaton recueilli sont ses seules compagnies.
Sil narrive toujours pas à écrire le moindre mot, lhomme est serein et apprécie sa vie de bonheurs simples. Tout va donc pour le mieux jusquà ce quil déterre une jambe humaine fraichement inhumée. Panique Dautant que sa découverte à loutrecuidance davoir disparu à larrivée des gendarmes.
Lauteur se sert de cet évènement pour nous plonger dans une intrigue cocasse à la limite de lhorreur mais entourée dune ambiance propice à la méditation et à la contemplation.
Le mélange des genres est assez réussi, comme lorsque vous dégustez une glace 2 boules : chocolat noir et citron vert. Vous voyez ?
Lécriture est délicate et soyeuse, les paysages de cet arrière-pays provençal sont magistralement décrits et lincroyable relation entre cet homme et son chaton un peu collant raviront tous les amoureux des chats.
Cest dans cette atmosphère agréable que René Frégni vous emporte, lair de rien, vers un dénouement plutôt surprenant.
Une belle écriture, une histoire originale lisez ! Il ny a pas de mal à se faire du bien !
« Dans la belle lumière de l'après-midi, sur la colline, j'oubliais ma nuit de cauchemar. Les olives rebondissaient dans mon panier. Je ne pensais qu'au rameau suivant, dressé au-dessus de ma tête. Une buse affolée chavirait dans le ciel bleu, poursuivies par deux pies acariâtres, propriétaires de tout. »
« - ( ) Ma maison, cest mon cahier. Ma famille, les mots que ma laissés ma mère. Quelquun a dit : «Je suis partout chez moi, comme les rois et les voleurs ». Jouvre mon cahier, je suis roi et je suis voleur !
- Qui a dit ça ?
- Quelquun qui avait un cahier. »