Disparaître / Mathieu Ménégaux
Le 26
Février
2020
par Isabelle
Début de roman brutal puisquil commence par la défenestration à Paris dune jeune femme. La police conclut très vite à un suicide, il ny aura pas denquête.
A lautre bout du pays, à Nice, un noyé est retrouvé sur la plage, totalement imberbe et lextrémité des doigts brûlés. Impossible de lidentifier.
Lauteur nous livre lhistoire dEsther, bûcheuse acharnée qui est prête à donner sa vie pour la banque qui lemploie, véritable bête à concours mais néanmoins fragile et vulnérable. Elle est lélite de lélite et, sur la première marche de sa carrière, na en tête que performance et échelons à grimper.
Et puis, il y a celle dEtienne, le directeur de cette banque qui impose à ces jeunes recrues dêtre corvéables à merci, nuit et jour, comme il la lui-même été. La pression est énorme, inhumaine mais la boîte surveille chez ses employés les signes dun burn-out qui nuiraient à limage de marque de lentreprise.
Même si le lecteur comprend vite le fin mot de lhistoire, lauteur livre un roman entonnoir dans lequel les vies des deux personnages sont magistralement disséquées.
Il parle de ces entreprises qui nhésitent pas à broyer leur personnel pour un peu plus de profit, il parle de fragilité, de pugnacité, de remord et damour aussi.
Depuis son formidable premier livre « je me suis tue », je ne rate aucun livre de Mathieu Ménégaux. Jaime son écriture et sa façon de raconter. Il membarque à chaque fois et je me sens toujours bien dans ses histoires. Allez, petite baisse de régime sur celui-ci, tout simplement parce quon comprend tout trop vite. Cest voulu, forcément mais un peu dommage pour le suspense heureusement cet auteur sait donner corps à ses personnages et à leurs émotions ce qui compense largement.
« Le bruit qu' une jeune analyste de Richer and Co était demeurée inconsciente, dans leurs locaux, victime d' une chute de tension consécutive à un épuisement professionnel, allait non seulement faire le tour du bureau parisien de la banque, mais Sorbier s'était engagé urbi et orbi à faire évoluer la culture de la banque pour permettre aux collaborateurs de jouir d' un meilleur équilibre entre vie professionnelle et vie privée et de mettre un terme à ce qu' il avait appelé le culte de la performance sacrificielle. »
A lautre bout du pays, à Nice, un noyé est retrouvé sur la plage, totalement imberbe et lextrémité des doigts brûlés. Impossible de lidentifier.
Lauteur nous livre lhistoire dEsther, bûcheuse acharnée qui est prête à donner sa vie pour la banque qui lemploie, véritable bête à concours mais néanmoins fragile et vulnérable. Elle est lélite de lélite et, sur la première marche de sa carrière, na en tête que performance et échelons à grimper.
Et puis, il y a celle dEtienne, le directeur de cette banque qui impose à ces jeunes recrues dêtre corvéables à merci, nuit et jour, comme il la lui-même été. La pression est énorme, inhumaine mais la boîte surveille chez ses employés les signes dun burn-out qui nuiraient à limage de marque de lentreprise.
Même si le lecteur comprend vite le fin mot de lhistoire, lauteur livre un roman entonnoir dans lequel les vies des deux personnages sont magistralement disséquées.
Il parle de ces entreprises qui nhésitent pas à broyer leur personnel pour un peu plus de profit, il parle de fragilité, de pugnacité, de remord et damour aussi.
Depuis son formidable premier livre « je me suis tue », je ne rate aucun livre de Mathieu Ménégaux. Jaime son écriture et sa façon de raconter. Il membarque à chaque fois et je me sens toujours bien dans ses histoires. Allez, petite baisse de régime sur celui-ci, tout simplement parce quon comprend tout trop vite. Cest voulu, forcément mais un peu dommage pour le suspense heureusement cet auteur sait donner corps à ses personnages et à leurs émotions ce qui compense largement.
« Le bruit qu' une jeune analyste de Richer and Co était demeurée inconsciente, dans leurs locaux, victime d' une chute de tension consécutive à un épuisement professionnel, allait non seulement faire le tour du bureau parisien de la banque, mais Sorbier s'était engagé urbi et orbi à faire évoluer la culture de la banque pour permettre aux collaborateurs de jouir d' un meilleur équilibre entre vie professionnelle et vie privée et de mettre un terme à ce qu' il avait appelé le culte de la performance sacrificielle. »