Freeman / Roy Braverman

Le 06
Mars
2020
par Isabelle
Parce que je vous avais déjà parlé de mon enthousiasme concernant les 2 premiers opus de cette trilogie (à savoir Hunter et Crow), javais décidé au début de ma lecture de ne pas vous parler de celui-là.
Mais jy arrive paaaaaasssss .
Ce Roy Braverman et autre Ian Manook ou Patrick Manoukian (comme vous voulez), je laime et pis cest tout. Voici un type qui écrit des livres passionnants, intelligents, flippants et saupoudrés dhumour et qui, en plus, pense politiquement incorrect et lexprime !
Ça cest pour lécrivain.
Alors ce Freeman ?
Et bien après nous avoir laissés dans les froidures extrêmes et les dangers de lAlaska, nous voici dans la moiteur étouffante de la Louisiane. Là où les mafieux, lalcool, les ouragans, le racisme, la crasse, la pauvreté et les alligators vous empêchent de vivre votre vie en rond.
On y retrouve Freeman et sa fille Louise (Hunter). Précisons que ce 3ème tome peut se lire indépendamment des 2 autres puisque lintrigue na aucun lien avec les aventures précédentes.
Un ouragan, un cambriolage chez le gros méchant mafieux du coin, un arménien (Crow) qui apporte un paquet de fric à Freeman et le quiproquo sinstalle.
Roy Braverman nous sort alors toute une série de personnages jubilatoires (mention spéciale à lexcellent Mardiros, mais aussi à cette sublime Big Emma) pour nous embarquer dans un roman qui décoiffe. On y meurt en se faisant bouffer par des crocodiles, on y torture, on est dans le racisme le plus nauséabond et violent qui soit mais on est vissé à cette histoire audacieuse pleine de rebondissements, dhumour et de petits détails surprenants.
Je ne vous parle même pas des dialogues que je relisais pour le plaisir
Les auteurs de polars américains nont plus le monopole du roman noir, Braverman est là, à laise sur leur propre terrain.
LArménien est prévoyant, mais le Braverman est talentueux !
Moi si jétais lui, jécrirais une suite. Il y a peut-être pensé dailleurs, jai cru voir une petite porte encore ouverte en toute fin de volume
« Si vous voyez un tronc en travers, ya des chances que ce ne soit quun de ces foutus alligators qui plongera avant que vous soyez sur lui. Enfin, si vous nallez pas trop vite non plus. Par contre, il fera sombre, le canal est enfoui sous les arbres.
Allumez les deux projecteurs. Les yeux des gators refléteront la lumière comme des catadioptres.
- Et ce grillage, devant ?
- Ça, cest pour ces foutues araignées. Elles tissent des toiles de plusieurs mètres en travers du canal. Des veuves noires quelques fois. Cest juste pour pas les prendre dans les yeux ou en pleine bouche à grande vitesse. »
Mais jy arrive paaaaaasssss .
Ce Roy Braverman et autre Ian Manook ou Patrick Manoukian (comme vous voulez), je laime et pis cest tout. Voici un type qui écrit des livres passionnants, intelligents, flippants et saupoudrés dhumour et qui, en plus, pense politiquement incorrect et lexprime !
Ça cest pour lécrivain.
Alors ce Freeman ?
Et bien après nous avoir laissés dans les froidures extrêmes et les dangers de lAlaska, nous voici dans la moiteur étouffante de la Louisiane. Là où les mafieux, lalcool, les ouragans, le racisme, la crasse, la pauvreté et les alligators vous empêchent de vivre votre vie en rond.
On y retrouve Freeman et sa fille Louise (Hunter). Précisons que ce 3ème tome peut se lire indépendamment des 2 autres puisque lintrigue na aucun lien avec les aventures précédentes.
Un ouragan, un cambriolage chez le gros méchant mafieux du coin, un arménien (Crow) qui apporte un paquet de fric à Freeman et le quiproquo sinstalle.
Roy Braverman nous sort alors toute une série de personnages jubilatoires (mention spéciale à lexcellent Mardiros, mais aussi à cette sublime Big Emma) pour nous embarquer dans un roman qui décoiffe. On y meurt en se faisant bouffer par des crocodiles, on y torture, on est dans le racisme le plus nauséabond et violent qui soit mais on est vissé à cette histoire audacieuse pleine de rebondissements, dhumour et de petits détails surprenants.
Je ne vous parle même pas des dialogues que je relisais pour le plaisir
Les auteurs de polars américains nont plus le monopole du roman noir, Braverman est là, à laise sur leur propre terrain.
LArménien est prévoyant, mais le Braverman est talentueux !
Moi si jétais lui, jécrirais une suite. Il y a peut-être pensé dailleurs, jai cru voir une petite porte encore ouverte en toute fin de volume
« Si vous voyez un tronc en travers, ya des chances que ce ne soit quun de ces foutus alligators qui plongera avant que vous soyez sur lui. Enfin, si vous nallez pas trop vite non plus. Par contre, il fera sombre, le canal est enfoui sous les arbres.
Allumez les deux projecteurs. Les yeux des gators refléteront la lumière comme des catadioptres.
- Et ce grillage, devant ?
- Ça, cest pour ces foutues araignées. Elles tissent des toiles de plusieurs mètres en travers du canal. Des veuves noires quelques fois. Cest juste pour pas les prendre dans les yeux ou en pleine bouche à grande vitesse. »