L'insouciance / Karine Tuil

Le 13
Mai
2020
par Isabelle
Après « les choses humaines » que javais beaucoup aimé, je viens de lire avec le même plaisir ce roman sur la tant espérée insouciance de nos vies.
Une fois de plus, je nai pu que constater le talent de cette auteure pour décortiquer la vraie nature de ses personnages, leurs travers et leurs paradoxes sans jamais juger ni donner de leçon, elle laisse le lecteur errer, le pousse dans ses retranchements, égratigne ses convictions et ouvre dautres portes.
Ici, elle parle du poids des origines et nous entraîne dans les « zones grises » de la société française contemporaine et de ses dirigeants. Les conflits intérieurs sont nombreux et dépassent de loin les drames personnels.
«Je ne suis pas juif, énonce-t-il sur un ton monocorde, mais force est de constater que ce ne sont pas des origines qui peuvent seffacer. » Osman repense aux termes du conseiller de Président qui avait évoqué ses « origines noires » devant les autres collaborateurs. La tragédie des origines "
Qui sont ses personnages ?
Il y a Romain, un jeune un peu paumé engagé dans larmée, gradé, il revient dAfghanistan où il a vu ses hommes tomber devant lui. Désormais, ses nuits sont peuplées de cauchemars et à la moindre bouilloire qui siffle, il croit mourir sous les balles.
Puis il y a Osman, qui soccupait des gosses de Clichy sous bois. Lors des émeutes de 2005, il a su gérer la crise et il est devenu le Noir alibi du gouvernement. Muselé, il sait quau moindre mot de travers il retourne dans son HLM.
Et François, le grand patron sans état dâme ainsi que Marion, sa troisième femme, journaliste de gauche dont les idées ont bien de la peine à résister au luxe de sa nouvelle existence.
Linsouciance est un récit haletant et parfois angoissant sur la violence des rapports humains, cest aussi un roman damour, daventure et de politique fiction avec ce quil faut de coups tordus, de passions impossibles et de retournements de veste.
Une fresque magistrale que je nai pas lâchée !
« La plupart des gens préfèrent le confort à la prise de risque, dit-il enfin, parce qu'ils ont peur du changement et de l'échec, alors que la plus grande des peurs devrait être celle d'une vie gâchée. »
Une fois de plus, je nai pu que constater le talent de cette auteure pour décortiquer la vraie nature de ses personnages, leurs travers et leurs paradoxes sans jamais juger ni donner de leçon, elle laisse le lecteur errer, le pousse dans ses retranchements, égratigne ses convictions et ouvre dautres portes.
Ici, elle parle du poids des origines et nous entraîne dans les « zones grises » de la société française contemporaine et de ses dirigeants. Les conflits intérieurs sont nombreux et dépassent de loin les drames personnels.
«Je ne suis pas juif, énonce-t-il sur un ton monocorde, mais force est de constater que ce ne sont pas des origines qui peuvent seffacer. » Osman repense aux termes du conseiller de Président qui avait évoqué ses « origines noires » devant les autres collaborateurs. La tragédie des origines "
Qui sont ses personnages ?
Il y a Romain, un jeune un peu paumé engagé dans larmée, gradé, il revient dAfghanistan où il a vu ses hommes tomber devant lui. Désormais, ses nuits sont peuplées de cauchemars et à la moindre bouilloire qui siffle, il croit mourir sous les balles.
Puis il y a Osman, qui soccupait des gosses de Clichy sous bois. Lors des émeutes de 2005, il a su gérer la crise et il est devenu le Noir alibi du gouvernement. Muselé, il sait quau moindre mot de travers il retourne dans son HLM.
Et François, le grand patron sans état dâme ainsi que Marion, sa troisième femme, journaliste de gauche dont les idées ont bien de la peine à résister au luxe de sa nouvelle existence.
Linsouciance est un récit haletant et parfois angoissant sur la violence des rapports humains, cest aussi un roman damour, daventure et de politique fiction avec ce quil faut de coups tordus, de passions impossibles et de retournements de veste.
Une fresque magistrale que je nai pas lâchée !
« La plupart des gens préfèrent le confort à la prise de risque, dit-il enfin, parce qu'ils ont peur du changement et de l'échec, alors que la plus grande des peurs devrait être celle d'une vie gâchée. »