Mon ombre assassine / Estelle Tharreau
Le 30
Juillet
2020
par Isabelle
Qui est Nadège Solignac ?
Au début du roman, elle est incarcérée et ne sait rien du sort qui l’attend. Elle est accusée du meurtre d’un homme, elle plaide la légitime défense, soutenue activement par son avocate.
Le lecteur, lui, sait déjà.
C’est sa vie qu’elle nous livre dans ce roman largement addictif. Elle nous raconte la face cachée de sa personnalité, sa part d’ombre, son enfance perturbée et malsaine qui l’ont amenée à devenir une tueuse en série, froide et parfaitement insensible.
Son récit est jalonné de coupures de presse, d'interview et d'auditions qui permettent à ceux qui ont croisé Nadège de s’exprimer et d’apporter leur pierre à la défense ou à l’accusation.
Estelle Tharreau est incroyable ! Grâce à une écriture fine et travaillée au cordeau, le lecteur passe par toute une palette de sentiments allant de la compassion à l’horreur absolue. C’est juste glaçant et extrêmement perturbant.
Alors oui, le texte dérange. Il peut même donner envie de hurler et pourtant… nous sommes comme aspirés par cette soif de savoir et de comprendre l’inacceptable. Nous sommes baladés entre cette empathie que l'on ressent pour la petite fille qu'a été Nadège et l'horreur de ses actes… Le processus est bien huilé, les actes réfléchis, calculés, répétés. Nadège a une conception du monde et de la justice bien à elle, telle une actrice, elle trompe son entourage et s’en délecte.
Un excellent thriller, extrêmement original et formidablement bien écrit !
« J’étais juste assez agréable pour être acceptée. J’étais juste assez insignifiante pour ne pas devenir intéressante. »
« Le sort m'avait destinée à infliger la mort. Je ne savais pas quand. Je ne savais pas qui. Mais je savais que je tuerais encore, que je tuerais beaucoup et que je n'offrirais aucune occasion de m'arrêter. Je m'apprêtais à entamer une prédation méthodique. Le destin se chargerait de me désigner les proies. »
Au début du roman, elle est incarcérée et ne sait rien du sort qui l’attend. Elle est accusée du meurtre d’un homme, elle plaide la légitime défense, soutenue activement par son avocate.
Le lecteur, lui, sait déjà.
C’est sa vie qu’elle nous livre dans ce roman largement addictif. Elle nous raconte la face cachée de sa personnalité, sa part d’ombre, son enfance perturbée et malsaine qui l’ont amenée à devenir une tueuse en série, froide et parfaitement insensible.
Son récit est jalonné de coupures de presse, d'interview et d'auditions qui permettent à ceux qui ont croisé Nadège de s’exprimer et d’apporter leur pierre à la défense ou à l’accusation.
Estelle Tharreau est incroyable ! Grâce à une écriture fine et travaillée au cordeau, le lecteur passe par toute une palette de sentiments allant de la compassion à l’horreur absolue. C’est juste glaçant et extrêmement perturbant.
Alors oui, le texte dérange. Il peut même donner envie de hurler et pourtant… nous sommes comme aspirés par cette soif de savoir et de comprendre l’inacceptable. Nous sommes baladés entre cette empathie que l'on ressent pour la petite fille qu'a été Nadège et l'horreur de ses actes… Le processus est bien huilé, les actes réfléchis, calculés, répétés. Nadège a une conception du monde et de la justice bien à elle, telle une actrice, elle trompe son entourage et s’en délecte.
Un excellent thriller, extrêmement original et formidablement bien écrit !
« J’étais juste assez agréable pour être acceptée. J’étais juste assez insignifiante pour ne pas devenir intéressante. »
« Le sort m'avait destinée à infliger la mort. Je ne savais pas quand. Je ne savais pas qui. Mais je savais que je tuerais encore, que je tuerais beaucoup et que je n'offrirais aucune occasion de m'arrêter. Je m'apprêtais à entamer une prédation méthodique. Le destin se chargerait de me désigner les proies. »
