Comme à la guerre / Julien Blanc-GRAS

Le 16
Octobre
2020
par Isabelle
Voici l'histoire d'une paternité au temps des attentats terroristes.
« Quand l'enfant vient, la joie arrive et nous éclaire » disait Victor Hugo.
« C'est vite dit » rajoute Julien Blanc-gras !
Car le voilà ce tout nouveau papa avec, en face de lui, un bambin qui vient tout chambouler. Un enfant qui prend toute la place dans l'appartement comme dans l'esprit, qui ruine les nuits et les oreilles de ses parents, qui régurgite des trucs chelous et qui a eu l'étrange idée de pointer son joli minois au moment où les attentats de 2015 ensanglantent Paris.
Trois fronts dans ce récit :
Le premier, plutôt drôle et cocasse qui concerne l'arrivée d'un enfant désiré et aimé, véritable guerrier de sa nouvelle vie et qui arrache sa place devant les yeux énamourés et souvent perdus de son papa. Le second, plus noir, analyse la lourde atmosphère qui a plombé la France et les Français aux lendemains des attentats. Et la troisième ravive le souvenir des deux grands-pères de l'auteur, soldats de la Seconde Guerre mondiale, une façon d'aborder la transmission de génération en génération.
Ces trois sujets se mêlent et se bousculent pour aboutir à une seule et même question : dans quel monde fait-on grandir nos enfants ?
De la gravité dans ce roman, mais aussi beaucoup de légèreté et d'humour car, comme le souligne Julien Blanc-gras : l'humour c'est aussi évidemment une protection contre l'absurdité du monde.
Qu'on ne s'y trompe pas, ce roman est tout sauf un livre de plus sur les rapports père-enfant, c'est un livre de vie au milieu de la tourmente de notre époque. L'auteur, baroudeur branché, connu aussi pour des écrits plus légers est devenu grave et responsable : il est devenu papa.
« Le jour de la naissance de mon fils, j'ai décidé d'aller bien, pour lui, pour nous, pour ne pas encombrer le monde avec un pessimisme de plus. Quelques mois plus tard, des attentats ont endeuillé notre pays. En meurtrissant la chair des uns, les terroristes visaient le coeur de tous. Mes quarante ans approchaient. J'en étais à la moitié de ma vie, je venais d'en créer une et la mort rôdait. L'Enfant articulait ses premières syllabes avec le mot "guerre" en fond sonore. »
« Quand l'enfant vient, la joie arrive et nous éclaire » disait Victor Hugo.
« C'est vite dit » rajoute Julien Blanc-gras !
Car le voilà ce tout nouveau papa avec, en face de lui, un bambin qui vient tout chambouler. Un enfant qui prend toute la place dans l'appartement comme dans l'esprit, qui ruine les nuits et les oreilles de ses parents, qui régurgite des trucs chelous et qui a eu l'étrange idée de pointer son joli minois au moment où les attentats de 2015 ensanglantent Paris.
Trois fronts dans ce récit :
Le premier, plutôt drôle et cocasse qui concerne l'arrivée d'un enfant désiré et aimé, véritable guerrier de sa nouvelle vie et qui arrache sa place devant les yeux énamourés et souvent perdus de son papa. Le second, plus noir, analyse la lourde atmosphère qui a plombé la France et les Français aux lendemains des attentats. Et la troisième ravive le souvenir des deux grands-pères de l'auteur, soldats de la Seconde Guerre mondiale, une façon d'aborder la transmission de génération en génération.
Ces trois sujets se mêlent et se bousculent pour aboutir à une seule et même question : dans quel monde fait-on grandir nos enfants ?
De la gravité dans ce roman, mais aussi beaucoup de légèreté et d'humour car, comme le souligne Julien Blanc-gras : l'humour c'est aussi évidemment une protection contre l'absurdité du monde.
Qu'on ne s'y trompe pas, ce roman est tout sauf un livre de plus sur les rapports père-enfant, c'est un livre de vie au milieu de la tourmente de notre époque. L'auteur, baroudeur branché, connu aussi pour des écrits plus légers est devenu grave et responsable : il est devenu papa.
« Le jour de la naissance de mon fils, j'ai décidé d'aller bien, pour lui, pour nous, pour ne pas encombrer le monde avec un pessimisme de plus. Quelques mois plus tard, des attentats ont endeuillé notre pays. En meurtrissant la chair des uns, les terroristes visaient le coeur de tous. Mes quarante ans approchaient. J'en étais à la moitié de ma vie, je venais d'en créer une et la mort rôdait. L'Enfant articulait ses premières syllabes avec le mot "guerre" en fond sonore. »