Broadway / Fabrice Caro
Le 18
Décembre
2020
par Isabelle
Pourquoi Axel, 46 ans, reçoit-il un matin une enveloppe d’un bleu sinistre contenant le kit nécessaire au dépistage du cancer colorectal alors que cet envoi n’est censé concerner que les gens de plus de 50 ans ?
Cette question va servir de pivot absurde à toutes les réflexions de notre héros looser.
Axel a tout pour être un personnage lambda : une femme, deux enfants adolescents (dont l’une vit un terrible chagrin d’amour tandis que l’autre dessine sa prof dans une position plus que discutable), une maison dans un lotissement, une piscine avec un grillage de 1,15 m alors que la norme exige 1,22 m, un travail et des collègues et même des amis qui leur proposent de passer des vacances ensemble à faire du paddle.
Que du quotidien qui ne fouette pas trois pattes à un chat, mais Axel a l’immense capacité de se noyer dans un verre d’eau, de mettre des grains de sable partout, de faire d’une taupinière une montagne tout en optant pour les pires choix.
Le reste, c’est le talent de Fabrice Caro, auteur d’hilarantes BD dont je suis une grande fan !
Dans Broadway, il nous raconte son quotidien avec des digressions aussi savoureuses que détaillées qui explosent comme des bulles qu’il fait réapparaitre un peu plus tard dans son récit sous d’autres formes, encore plus jouissives ou délirantes.
J’ai souri à chaque page, ri parfois aussi et demandé souvent comment il faisait pour mettre en lumière des détails minuscules et d’insignifiants moments de la vie que nous partageons certainement tous. (Parce que s’il n’y a que moi, j’ai de quoi m’inquiéter !)
C’est le 3ème roman de cet auteur et je ne m’en lasse pas ! Je suis à chaque fois dans la lecture savoureuse. Comme dans les deux précédents, le style est alerte, l’écriture rythmée, le côté décalé et l’autodérision sont poussés à l’extrême.
L’humour de Fab Caro en BD ou en roman, on adhère en bloc ou on passe complétement à côté. Ça ne s’explique pas, mais si vous ne connaissez pas, je ne peux que vous inciter à découvrir cet auteur.
Peut-être partagerez-vous son univers et ses délires et là, ce ne sera que du bonheur…
« Ces derniers temps, quand on me demande quel âge ont mes enfants, j'ai une réponse toute trouvée : 14-18, comme la guerre. Je suis très fier de ma trouvaille et la place d'autant plus fréquemment que je sais son obsolescence programmée, je ne dispose plus que de quelques mois pour l'user à la corde, conscient que 15-19, comme à la guerre fonctionnera moins bien, on ne va pas se mentir. »
Cette question va servir de pivot absurde à toutes les réflexions de notre héros looser.
Axel a tout pour être un personnage lambda : une femme, deux enfants adolescents (dont l’une vit un terrible chagrin d’amour tandis que l’autre dessine sa prof dans une position plus que discutable), une maison dans un lotissement, une piscine avec un grillage de 1,15 m alors que la norme exige 1,22 m, un travail et des collègues et même des amis qui leur proposent de passer des vacances ensemble à faire du paddle.
Que du quotidien qui ne fouette pas trois pattes à un chat, mais Axel a l’immense capacité de se noyer dans un verre d’eau, de mettre des grains de sable partout, de faire d’une taupinière une montagne tout en optant pour les pires choix.
Le reste, c’est le talent de Fabrice Caro, auteur d’hilarantes BD dont je suis une grande fan !
Dans Broadway, il nous raconte son quotidien avec des digressions aussi savoureuses que détaillées qui explosent comme des bulles qu’il fait réapparaitre un peu plus tard dans son récit sous d’autres formes, encore plus jouissives ou délirantes.
J’ai souri à chaque page, ri parfois aussi et demandé souvent comment il faisait pour mettre en lumière des détails minuscules et d’insignifiants moments de la vie que nous partageons certainement tous. (Parce que s’il n’y a que moi, j’ai de quoi m’inquiéter !)
C’est le 3ème roman de cet auteur et je ne m’en lasse pas ! Je suis à chaque fois dans la lecture savoureuse. Comme dans les deux précédents, le style est alerte, l’écriture rythmée, le côté décalé et l’autodérision sont poussés à l’extrême.
L’humour de Fab Caro en BD ou en roman, on adhère en bloc ou on passe complétement à côté. Ça ne s’explique pas, mais si vous ne connaissez pas, je ne peux que vous inciter à découvrir cet auteur.
Peut-être partagerez-vous son univers et ses délires et là, ce ne sera que du bonheur…
« Ces derniers temps, quand on me demande quel âge ont mes enfants, j'ai une réponse toute trouvée : 14-18, comme la guerre. Je suis très fier de ma trouvaille et la place d'autant plus fréquemment que je sais son obsolescence programmée, je ne dispose plus que de quelques mois pour l'user à la corde, conscient que 15-19, comme à la guerre fonctionnera moins bien, on ne va pas se mentir. »
