La laveuse de mort / Sara Omar

Le
par Isabelle
Frmesk est née fille au Kurdistan irakien en pleine guerre Iran-Irak. Elle vient au monde avec une mèche blanche au-dessus du front. Signe d'Allah ? Malédiction ? Elle est immédiatement considérée comme suspecte. Craignant la folie meurtrière de son époux, sa mère anéantie de peur et de désespoir la confie, quelques jours après sa naissance, à ses propres parents. Elle sera donc élevée par sa grand-mère Gawhar, une femme douce et bienveillante. Celle-ci lave les corps des femmes, massacrées par les hommes qui les ont déclarées impures afin de leur rendre leur dignité, et par son grand-père Darwésh, un homme érudit qui croit plus aux pouvoirs des livres que dans les coutumes archaïques de ceux qui se cachent derrière le Coran.
Le récit est entrecoupé de chapitres où on retrouve Frmesk, 30 ans plus tard, seule, clouée sur un lit d'hôpital au Danemark. Elle rencontre Darya, une jeune femme voilée qui vit sous le contrôle de son père tyrannique obnubilé par les commandements de sa religion.
De la vie de l'auteure, on ne saura rien mais il semble évident que c'est sa propre histoire qu'elle nous raconte ici, dans ce livre bouleversant et très dur.
Dans ces lignes, elle dénonce l'oppression des femmes, dans son pays d'origine mais aussi au Danemark, chez certaines familles musulmanes conservatrices.
Elle y décrit la culture de l'horreur et les hommes qui s'octroient, au nom d'un dieu, le pouvoir de vie et de mort sur les femmes et les petites filles.
Vous l'avez deviné, la lumière ne filtre pas beaucoup dans ce roman et pourtant, lorsque parfois elle parvient à s'infiltrer, elle est lumineuse tant la force de ces femmes est droite au milieu de tant de frayeurs et d'humiliations.
L'auteure nous promet une suite à son histoire, peut-être y dévoilera t'elle comment elle est parvenue à se soustraire à sa destinée.
« Ce n'était pas un jour pour la haine. C'était un jour pour l'amour, et les mots n'étaient rien de plus que des mots pour celui qui savait à la fois réfléchir et lire.
- Je tiens dans mes mains un petit espoir, un bébé, une fillette. Je ne connais rien de plus précieux »
« - Ma grand-mère s'appelle Gawhar. Elle est musulmane, c'est pourquoi je connais aussi bien le Coran. Mon grand-père, quant à lui, lisait des livres de philosophie et d'histoire et était engagé politiquement. Il était aussi attiré par les anciennes religions.
-C'était un mécréant ? s'exclama Darya. Qu'Allah nous pardonne.
-On ne peut pas être mécréant, dit Frmesk. C'est juste un mot que certains utilisent pour parler des gens qui croient à autre chose qu'eux. »
Le récit est entrecoupé de chapitres où on retrouve Frmesk, 30 ans plus tard, seule, clouée sur un lit d'hôpital au Danemark. Elle rencontre Darya, une jeune femme voilée qui vit sous le contrôle de son père tyrannique obnubilé par les commandements de sa religion.
De la vie de l'auteure, on ne saura rien mais il semble évident que c'est sa propre histoire qu'elle nous raconte ici, dans ce livre bouleversant et très dur.
Dans ces lignes, elle dénonce l'oppression des femmes, dans son pays d'origine mais aussi au Danemark, chez certaines familles musulmanes conservatrices.
Elle y décrit la culture de l'horreur et les hommes qui s'octroient, au nom d'un dieu, le pouvoir de vie et de mort sur les femmes et les petites filles.
Vous l'avez deviné, la lumière ne filtre pas beaucoup dans ce roman et pourtant, lorsque parfois elle parvient à s'infiltrer, elle est lumineuse tant la force de ces femmes est droite au milieu de tant de frayeurs et d'humiliations.
L'auteure nous promet une suite à son histoire, peut-être y dévoilera t'elle comment elle est parvenue à se soustraire à sa destinée.
« Ce n'était pas un jour pour la haine. C'était un jour pour l'amour, et les mots n'étaient rien de plus que des mots pour celui qui savait à la fois réfléchir et lire.
- Je tiens dans mes mains un petit espoir, un bébé, une fillette. Je ne connais rien de plus précieux »
« - Ma grand-mère s'appelle Gawhar. Elle est musulmane, c'est pourquoi je connais aussi bien le Coran. Mon grand-père, quant à lui, lisait des livres de philosophie et d'histoire et était engagé politiquement. Il était aussi attiré par les anciennes religions.
-C'était un mécréant ? s'exclama Darya. Qu'Allah nous pardonne.
-On ne peut pas être mécréant, dit Frmesk. C'est juste un mot que certains utilisent pour parler des gens qui croient à autre chose qu'eux. »