Encabanée / Gabrielle Filteau-Chiba
Le 21
Avril
2021
par Isabelle
Anouk, lassée de sa vie de citadine trop bien huilée décide de tout quitter pour s’enfuir seule avec son chat, à Kamouraska (là où l’eau rencontre les roseaux), dans le grand silence de l’hiver canadien.
Dans sa cabane plus que rudimentaire, entourée d’arbres, de neige et de glace, au milieu d’une nature sauvage et de températures glaciales, elle veut aller au bout d’elle-même.
Sous forme de journal bourré d’autodérision (et par -40°, c’est une sacrée gageure !), elle nous raconte son quotidien : surveiller le poêle à bois de jour comme de nuit pour ne pas mourir de froid, écouter les coyotes, repousser sa peur, faire des listes, voire tout simplement survivre dans cet environnement hostile.
Voici un roman très poétique, surprenant tout autant par l’aventure qu’il nous raconte que par l’incroyable courage et la personnalité de cette femme.
Encabanée est une prise de conscience radicale sur la nécessité de se reconnecter à la nature. A la fois écolo et féministe, ce livre ouvre une très grande fenêtre sur la vie.
L’écriture est légère, pleine d’expressions québécoises que l’auteur prend soin de nous expliquer en fin de volume et qui participent grandement au charme de l’ensemble.
Prévoyez des grosses chaussettes, un plaid et laissez-vous encabaner. Le voyage est frisquet, mais il vaut le coup !
« L’aurore et ses pastels fixent le temps. Nulle âme à qui adresser la parole, j’écris à une amie imaginaire.
Le manque de sommeil me fait frôler la folie parfois, mais le soleil se lève chaque matin sur un tableau plus blanc que jamais, avec ses flocons qui tourbillonnent comme dans une boule de cristal. Malgré la rigueur de ma vie ici, le verre d’eau sur la table me paraît encore à moitié plein… même s’il est plein de glace. »
Dans sa cabane plus que rudimentaire, entourée d’arbres, de neige et de glace, au milieu d’une nature sauvage et de températures glaciales, elle veut aller au bout d’elle-même.
Sous forme de journal bourré d’autodérision (et par -40°, c’est une sacrée gageure !), elle nous raconte son quotidien : surveiller le poêle à bois de jour comme de nuit pour ne pas mourir de froid, écouter les coyotes, repousser sa peur, faire des listes, voire tout simplement survivre dans cet environnement hostile.
Voici un roman très poétique, surprenant tout autant par l’aventure qu’il nous raconte que par l’incroyable courage et la personnalité de cette femme.
Encabanée est une prise de conscience radicale sur la nécessité de se reconnecter à la nature. A la fois écolo et féministe, ce livre ouvre une très grande fenêtre sur la vie.
L’écriture est légère, pleine d’expressions québécoises que l’auteur prend soin de nous expliquer en fin de volume et qui participent grandement au charme de l’ensemble.
Prévoyez des grosses chaussettes, un plaid et laissez-vous encabaner. Le voyage est frisquet, mais il vaut le coup !
« Bourrer le poêle de bûches. Remplir la lampe à huile. Lire, écrire, dessiner jusqu’à ce que mes paupières et la nuit tombent ».
Le manque de sommeil me fait frôler la folie parfois, mais le soleil se lève chaque matin sur un tableau plus blanc que jamais, avec ses flocons qui tourbillonnent comme dans une boule de cristal. Malgré la rigueur de ma vie ici, le verre d’eau sur la table me paraît encore à moitié plein… même s’il est plein de glace. »
