Manhattan Sunset / Roy Braverman

Le 01
Juin
2021
par Isabelle
Roy Braverman, cest à lui quon doit lexcellente trilogie : Hunter / Crow / Freeman. Cest lui aussi qui a écrit la série « Yeruldelgger » (sous un pseudo différent). Je savais en me plongeant dans Manhattan avec lui que japprécierais le voyage. Si vous ne le connaissez pas ce grand auteur, ouvrez vite un de ses bouquins !
Attention cependant, vous nêtes pas dans le polar gnangnan écrit par de vieilles romancière anglaises (et je nai rien contre ces dames, cest juste pour vous situer lambiance !). Ici, ça flingue, ça meurt, ça se court après, ça saigne (et pas quun peu) et ça le dit sans prévenir dès le premier chapitre puisque lhistoire souvre sur le cadavre dune gamine retrouvé atrocement mutilé dans une casse automobile.
Décor planté.
Le flic : Donnelli. Cabochard, jamais dans les clous, alcoolique et qui traine derrière lui un douloureux passé puisquil a perdu, en quelques mois, deux coéquipiers. Dailleurs, tout au long de lenquête, il devra faire avec lun dentre eux, revenu sous forme dectoplasme qui lui colle aux basques et ramène constamment sa fraise pour donner son avis et surtout le forcer à se pencher plus sérieusement sur le pourquoi du comment de sa mort.
Plusieurs enquêtes se mêlent ici : trafic denfants, Lituaniens patibulaires, ex-femme assassinée, vengeance et au milieu de tout ça, le FBI qui a aussi sa façon de régler les problèmes.
Comme à chaque fois avec Braverman, ça va vite, très vite, on ne peut pas lâcher le bouquin et cest tant mieux. Une fois immergé il ne faut juste nager aussi rapidement que défilent les pages sous peine de couler ou de se noyer.
Et comme à chaque fois, il nous offre une ribambelle de seconds couteaux pas piqués des vers (Ah ah ! pour son pote fantôme, cest plutôt pas mal). Cette fois-ci, ma préférence va à Mankato, sa coéquipière qui est la seule à se permettre denvoyer vertement promener son misogyne et bourru collègue.
Et comme à chaque fois encore, lhumour se glisse là où on ne lattend pas. Cest parfait.
Attention cependant, vous nêtes pas dans le polar gnangnan écrit par de vieilles romancière anglaises (et je nai rien contre ces dames, cest juste pour vous situer lambiance !). Ici, ça flingue, ça meurt, ça se court après, ça saigne (et pas quun peu) et ça le dit sans prévenir dès le premier chapitre puisque lhistoire souvre sur le cadavre dune gamine retrouvé atrocement mutilé dans une casse automobile.
Décor planté.
Le flic : Donnelli. Cabochard, jamais dans les clous, alcoolique et qui traine derrière lui un douloureux passé puisquil a perdu, en quelques mois, deux coéquipiers. Dailleurs, tout au long de lenquête, il devra faire avec lun dentre eux, revenu sous forme dectoplasme qui lui colle aux basques et ramène constamment sa fraise pour donner son avis et surtout le forcer à se pencher plus sérieusement sur le pourquoi du comment de sa mort.
Plusieurs enquêtes se mêlent ici : trafic denfants, Lituaniens patibulaires, ex-femme assassinée, vengeance et au milieu de tout ça, le FBI qui a aussi sa façon de régler les problèmes.
Comme à chaque fois avec Braverman, ça va vite, très vite, on ne peut pas lâcher le bouquin et cest tant mieux. Une fois immergé il ne faut juste nager aussi rapidement que défilent les pages sous peine de couler ou de se noyer.
Et comme à chaque fois, il nous offre une ribambelle de seconds couteaux pas piqués des vers (Ah ah ! pour son pote fantôme, cest plutôt pas mal). Cette fois-ci, ma préférence va à Mankato, sa coéquipière qui est la seule à se permettre denvoyer vertement promener son misogyne et bourru collègue.
Et comme à chaque fois encore, lhumour se glisse là où on ne lattend pas. Cest parfait.
Voici donc un polar noir, puissant dans un New York brossé au goudron et à la sueur, une intrigue touffue et effrénée, portée par une remarquable écriture.
« Alors je ne suis ni bleue, ni bite, même si je ne peux pas tempêcher de me lasséner à chaque putain de phrase que tu prononces depuis que je suis ta coéquipière. Mais sois certain, Donnelli, sois certain que chaque fois que tu le dis, chaque fois que je lentends, je pense très fort dans ma tête que tu nes quun sale con de porc de macho de phallocrate de merde de misogyne pervers et détron libidineux ! »
« Cette femme, cétait un aimant. Un trou noir. Elle aspirait tout de lui. Son plaisir, sa jouissance, son sperme, ses emmerdes, ses doutes, ses tracas. Elle le possédait comme un ouragan et le rejetait comme un naufragé sur une grève. Vidé mais vivant. Ailleurs. Loin de tout. Quand on pense quelle la largué au prétexte quil était toxique ! Lui ! Il gardait plutôt limpression que cétait elle qui lavait dissous à lacide de sa féminité conquérante. »