L'enterrement de Serge / Stéphane Carlier
Le 19
Janvier
2022
par Isabelle
Il sagit donc de conduire Serge Blondeau dans sa dernière demeure.
Peu de monde autour du cercueil, Serge était un gars tout simple, trop simple même pour sa sur bourgeoise dans lâme plus que dans la réalité. On pourrait parler de raté, amoureux dune femme de ménage, habitant dans un mobile-home et conducteur de bus pour un EHPAD. Pas de quoi déplacer les foules.
Mais évidemment, Stéphane Carlier va nous dépeindre tout ça avec humour en donnant la parole aux différentes personnes présentes. De la veuve qui crie son amour, en passant par la mère qui ose avouer son secret, jusquaux deux employés des pompes funèbres
Ça grince pas mal, nous sommes plongés dans une sorte de cour des miracles saupoudrée de grâce et ça fait rigoler. Cest vrai que cest facile de rire des autres, là ça frise parfois le grossier cliché, mais tant que ça marche
Lauteur dédie son livre à Jean-Pierre Bacri et forcément, on pense au cinéma.
Un roman qui se lit rapidement, mais qui fait du bien. Moi je dis oui !
Peu de monde autour du cercueil, Serge était un gars tout simple, trop simple même pour sa sur bourgeoise dans lâme plus que dans la réalité. On pourrait parler de raté, amoureux dune femme de ménage, habitant dans un mobile-home et conducteur de bus pour un EHPAD. Pas de quoi déplacer les foules.
Mais évidemment, Stéphane Carlier va nous dépeindre tout ça avec humour en donnant la parole aux différentes personnes présentes. De la veuve qui crie son amour, en passant par la mère qui ose avouer son secret, jusquaux deux employés des pompes funèbres
Ça grince pas mal, nous sommes plongés dans une sorte de cour des miracles saupoudrée de grâce et ça fait rigoler. Cest vrai que cest facile de rire des autres, là ça frise parfois le grossier cliché, mais tant que ça marche
Lauteur dédie son livre à Jean-Pierre Bacri et forcément, on pense au cinéma.
Un roman qui se lit rapidement, mais qui fait du bien. Moi je dis oui !
« La tendresse » est probablement la chanson la plus triste du répertoire français. L'écouter dans un corbillard garé devant un cimetière, un lundi après-midi, sous un ciel menaçant, relève de l'exploit. Ça pourrait faire l'objet d'une épreuve olympique."
« Je mapprête à lui payer une école de dessin en plein cur de Paris à neuf mille balles de frais de scolarité mais cest Arlette qui est « trop cool » avec son clafoutis. Franchement, y a des baffes qui se perdent. »
« Donc, ce que je voulais vous dire, c'est ça : les gens que vous aimez, n'attendez pas pour leur dire. Parce qu'après il est trop tard, on se retrouve à faire des listes à trois heures du matin et à les lire bêtement devant un cercueil. »