Une jourée d'automne / Wallace Stegner

Le 04
Février
2022
par Isabelle
Un copyright datant de 1937, jamais édité en France, je ne sais pas ce qui ma poussée à ouvrir ce bouquin, peut-être le mot virtuosité mentionné par léditeur au dos du livre, peut-être aussi lenvie de frimer en découvrant un vieux chef duvre parce que les écrivains dhier, quand même cétait dla balle
Mon instinct reptilien hurlait au fond du bois dun coin de mon cerveau que je pouvais avoir une meilleure idée, mais allez comprendre ma pôve Lucette, des fois je nen fais quà ma tête. Le pire, cest que jai été au bout de ce roman encensé par le Figaro magazine et le New York Time (que dieu me pardonne) alors que jai senti le vent tourner dès les premières lignes
Cest lhistoire dElspeth (un prénom qui passe pas terrible à la traduction !), une jeune écossaise fofolle qui na pas eu le temps de comprendre que la vie nest pas un long fleuve tranquille et qui trouve que tout est trop chouette dans ce bas monde.
Noubliez pas que nous sommes au début du 20ème siècle.
Elle part rejoindre sa sur aux Etats Unis. La frangine, cest Margaret. Une fille sérieuse elle, pas comme lautre. La tête sur les épaules, besogneuse et les pieds bien plantés dans la terre de sa ferme, une sorte de Mme Ingalls mais en riche. Elle est mariée à Aldec (Charles Ingalls donc), un fermier beau comme un Apollon, hyper bricoleur qui peut tout faire avec son couteau et un autre truc plus intime. Beau couple, ils saiment, ils bossent dur, ils ne rigolent pas tous les jours, mais que voulez-vous cest la vie des fermiers de cette époque, alors on se lève et on bosse.
Je vous fais grâce des descriptions campagnardes sur des pages et des pages où les araignées deau patinent sur les bords de la rivière avec adresse et autres trilles métalliques des grillons illuminant le velours noir de la nuit (non, ne me remerciez pas, je fais mon boulot)
Arrive donc lécervelée. Cest génial. Les deux surs se sautent dans les bras, trop contentes de se retrouver et dorganiser leur vie dorénavant commune.
Joie, bonheur, la petite sur met des paillettes partout où elle pose ses jolies fesses, tout le monde laime, lami Ricoré déboule tous les matins, la vie est belle.
Mais allez, vous voyez bien un truc arriver là non ?
Ben oui, le bel Aldec et loie blanche ça commence par des vannes à deux balles que monsieur glisse à loreille de la demoiselle, et vas-y que je rigole Oh non ! mais que tu es drôle mon cher beau-frère oh pis tes super bien gaulé aussi ! Et notre CharlesAldec, cest quil la trouve bien aguichante la donzelle et puis, on a beau être un mari fidèle, on nest pas de bois hein ? (Wallace Stegner dit ça beaucoup mieux que moi, mais lidée est là).
Bim ! Tirlipimpon sur le Chihuahua !
Ça naura pas fait long feu
Forcément la pauvre Margaret passe trèèèèèès vite du « je doute » à « jouvre les yeux ». Là attention, ça va piquer que je me suis dit. Et non ! Pas un mot plus haut que lautre, pas de grande scène du II, pas de vaisselle qui vole, non, juste des pages et des pages de culpabilité. Cest long ! cest lAmérique puritaine du début du siècle, rien donc pour pimenter lhistoire, nada, peanuts, que pouic. On a droit aux regards en biais, aux insinuations lourdingues et les papillons qui continuent à voler et les écureuils à illuminer les feuillages comme des égoïstes. Cest bucolique. Faut aimer.
Je suis allée au bout et je naurais peut-être pas dû
Doù vous êtes Monsieur Stegner, jespère que vous me pardonnerez de ne pas avoir apprécié votre roman et de le dire, ce sont des choses qui arrivent. Quant à lexcellente maison dédition Gallmeister, cest juste lexception qui confirme la règle de votre talent.
Et bien sûr, tout ça nengage que moi et comme je ny connais rien, ben ce nest pas très grave.
Mon instinct reptilien hurlait au fond du bois dun coin de mon cerveau que je pouvais avoir une meilleure idée, mais allez comprendre ma pôve Lucette, des fois je nen fais quà ma tête. Le pire, cest que jai été au bout de ce roman encensé par le Figaro magazine et le New York Time (que dieu me pardonne) alors que jai senti le vent tourner dès les premières lignes
Cest lhistoire dElspeth (un prénom qui passe pas terrible à la traduction !), une jeune écossaise fofolle qui na pas eu le temps de comprendre que la vie nest pas un long fleuve tranquille et qui trouve que tout est trop chouette dans ce bas monde.
Noubliez pas que nous sommes au début du 20ème siècle.
Elle part rejoindre sa sur aux Etats Unis. La frangine, cest Margaret. Une fille sérieuse elle, pas comme lautre. La tête sur les épaules, besogneuse et les pieds bien plantés dans la terre de sa ferme, une sorte de Mme Ingalls mais en riche. Elle est mariée à Aldec (Charles Ingalls donc), un fermier beau comme un Apollon, hyper bricoleur qui peut tout faire avec son couteau et un autre truc plus intime. Beau couple, ils saiment, ils bossent dur, ils ne rigolent pas tous les jours, mais que voulez-vous cest la vie des fermiers de cette époque, alors on se lève et on bosse.
Je vous fais grâce des descriptions campagnardes sur des pages et des pages où les araignées deau patinent sur les bords de la rivière avec adresse et autres trilles métalliques des grillons illuminant le velours noir de la nuit (non, ne me remerciez pas, je fais mon boulot)
Arrive donc lécervelée. Cest génial. Les deux surs se sautent dans les bras, trop contentes de se retrouver et dorganiser leur vie dorénavant commune.
Joie, bonheur, la petite sur met des paillettes partout où elle pose ses jolies fesses, tout le monde laime, lami Ricoré déboule tous les matins, la vie est belle.
Mais allez, vous voyez bien un truc arriver là non ?
Ben oui, le bel Aldec et loie blanche ça commence par des vannes à deux balles que monsieur glisse à loreille de la demoiselle, et vas-y que je rigole Oh non ! mais que tu es drôle mon cher beau-frère oh pis tes super bien gaulé aussi ! Et notre CharlesAldec, cest quil la trouve bien aguichante la donzelle et puis, on a beau être un mari fidèle, on nest pas de bois hein ? (Wallace Stegner dit ça beaucoup mieux que moi, mais lidée est là).
Bim ! Tirlipimpon sur le Chihuahua !
Ça naura pas fait long feu
Forcément la pauvre Margaret passe trèèèèèès vite du « je doute » à « jouvre les yeux ». Là attention, ça va piquer que je me suis dit. Et non ! Pas un mot plus haut que lautre, pas de grande scène du II, pas de vaisselle qui vole, non, juste des pages et des pages de culpabilité. Cest long ! cest lAmérique puritaine du début du siècle, rien donc pour pimenter lhistoire, nada, peanuts, que pouic. On a droit aux regards en biais, aux insinuations lourdingues et les papillons qui continuent à voler et les écureuils à illuminer les feuillages comme des égoïstes. Cest bucolique. Faut aimer.
Je suis allée au bout et je naurais peut-être pas dû
Doù vous êtes Monsieur Stegner, jespère que vous me pardonnerez de ne pas avoir apprécié votre roman et de le dire, ce sont des choses qui arrivent. Quant à lexcellente maison dédition Gallmeister, cest juste lexception qui confirme la règle de votre talent.
Et bien sûr, tout ça nengage que moi et comme je ny connais rien, ben ce nest pas très grave.